*COMPLET*
Inscription dès le 11 mars 2024
VEUILLEZ NOTER QUE NOUS PRENONS LES INSCRIPTIONS POUR LES CONFÉRENCES À PARTIR DU 2e LUNDI DU MOIS PRÉCÉDANT LEUR TENUE.
• • • •
• • • • • • • • • • • •
Il était une fois, une femme aux cheveux gris vivant seule dans une maison à l’orée du bois… qui est-elle?
Épouvantail brandi pour garder les femmes en rang, la sorcière incarne plusieurs choses que le patriarcat a tenté, plus ou moins directement, d’interdire aux femmes. Si bien, qu’on peut considérer les victimes des chasses aux sorcières comme des martyres féministes.
« Nous sommes les filles des sorcières que tu n’as pas brûlées » est un slogan qu’on croise de plus en plus souvent et qui témoigne de la réappropriation de la figure de la sorcière par les mouvements féministes et écoféministes. La sorcière devient non seulement une source d’inspiration dans leur rébellion contre la société capitaliste patriarcale, mais également pour faire face à la crise climatique en cours.
Des remèdes de grand-mère aux recettes de déodorant DIY (do it yourself), l’héritage des sorcières est bien présent dans nos vies modernes. On peut même parler d’une revalorisation de ce savoir dit féminin. La sorcière n’est plus le bonhomme sept-heure qui doit faire peur aux femmes qui oseraient ne pas se marier ou ne pas cacher les signes de son vieillissement : elle est un modèle d’indépendance d’esprit et matérielle!
D’ailleurs, plusieurs autrices ont entrepris de réécrire les légendes de célèbres sorcières qui, jusque-là, avaient surtout été racontées d’un point de vue masculin. Et il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de ces contes ni de la personne qui les raconte!
En tant que journaliste, Valérie Marcoux sait que le choix des mots influence la manière dont une situation est perçue. Avec cette conférence où elle évoque les écrits de Mona Chollet, de Martine Delvaux et de Margaret Atwood, Valérie nous propose de voir l’histoire des sorcières sous un autre jour : il était une fois, une femme portant fièrement ses cheveux gris, sans mari ni enfant, et qui vécut heureuse jusqu’à la fin des temps.
Toutes les femmes, membres et non-membre, sont les bienvenues.